Edito 01/02-2015 – Janvier / Février

Chers Collègues, Chers Amis, L’Association des Maires des Ardennes a participé le Mercredi 26 Novembre au Congrès des Maires de […]

Publié le 10 février 2015
Par Sylvie CHATEAU
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Edito 01/02-2015 – Janvier / Février

Chers Collègues, Chers Amis,

L’Association des Maires des Ardennes a participé le Mercredi 26 Novembre au Congrès des Maires de France. Une centaine d’élus se sont réunis à cette occasion, en dehors du plaisir de se retrouver dans la capitale de notre pays et de partager un moment de convivialité, ils ont visité le Salon des Collectivités et participé aux débats sur les thèmes du Congrès. Ce congrès 2014 a contribué à la résolution générale adoptée «à l’unanimité» par le nouveau bureau de l’Association des maires de France et remise au Premier ministre, Manuel Valls, avant que le nouveau président de l’Association, François Baroin, ne prononce un discours offensif, en, accord avec ses propos exprimés à Vouziers lors de sa présence à notre Congrès.

La résolution rappelle que la fonction de maire, souvent décriée, «s’apparente à un véritable sacerdoce», et demande qu’elle soit «valorisée». Le texte pose trois revendications claires : «Corriger» la baisse drastique des dotations de l’État ; «conforter la commune comme échelon de proximité» ; demander à l’État «d’entendre la voix des élus locaux». En conclusion, la résolution demande d’urgence l’ouverture d’une négociation entre l’AMF et le Premier ministre et «d’une instance permanente de dialogue et de négociation». François Baroin a ensuite décliné ces différentes revendications au cours d’un discours apparemment très apprécié de la salle. Il a salué en Manuel Valls un homme capable «d’entendre un discours de vérité» et souhaité lui parler franchement, constatant une «forte tension entre les collectivités locales et l’État».

Souhaitons en cette période de Vœux que le gouvernement entende l’Association des Maires sur ces sujets essentiels pour les Communes que sont les finances, l’éducation et l’organisation du couple commune-intercommunalité. Les conséquences sur l’investissement, l’emploi et la croissance seront majeures si l’Etat n’entend pas les Maires et Présidents d’EPCI. Le danger est réel, à terme, pour les collectivités : «À l’horizon 2017, le risque est majeur pour beaucoup de communes de ne plus pouvoir s’autofinancer».

Ces années écoulées, les Maires et les Présidents d’EPCIdes Ardennes ont travaillé à restructurer, réduction du nombre d’intercommunalités de près de la moitié au 01 janvier 2014.

Les Exécutifs Municipaux et intercommunaux commencent à conduire les chantiers de mutualisation des services de leurs collectivités. Les nouvelles équipes ont des projets nouveaux afin de répondre aux attentes des habitants.

La nouvelle Réforme territoriale, notamment le seuil «uniforme et figé» de 20 000 habitants pour constituer une intercommunalité, risque de bouleverser et de freiner les effets de ces travaux engagés et la tentative d’introduire une élection des conseillers communautaires au suffrage universel direct «non-fléché» sans tenir compte de la position majoritairement contre des Elus, risque de renforcer notre sentiment de divorce avec l’Etat et notre République (ou démocratie).

Souhaitons là encore, que le gouvernement entende les Elus Locaux et modifie les dispositions initiales de la Réforme territoriale, sans quoi ce sera un risque supplémentaire d’instabilité démocratique. Malgré ces difficultés de la Vie Municipale et Communautaire, je vous souhaite au nom des Membres du Conseil d’Administration des Vœux de Bonheur pour Vous et Vos Proches et de Réussites dans vos actions Publiques.

Bonne et heureuse Année 2015.

Le Président,
Régis DEPAIX
Maire de Montcornet

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